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 psychanalyse transgÉnÉrationnelle

LA PSYCHANALYSE TRANSGÉNÉRATIONNELLE À MONTPELLIER

Ildiko Kazar, thérapeute à Montpellier, dans l'Hérault, propose des consultations en psychanalyse transgénérationnelle.

Une nouvelle façon d'aborder la psychanalyse

Parce qu'elle intègre le développement psychique et spirituel de l'individu reliant l'inconscient personnel, familial et collectif, la psychanalyse transgénérationnelle est une nouvelle façon d'aborder la psychanalyse. Pour la psychanalyse classique, la plupart de nos problèmes sont les résultats des expériences vécues dans la petite enfance. Ces expériences sont souvent oubliées, refoulées dans l’inconscient.

Dans la psychanalyse transgénérationnelle, l’histoire de son enfance se recoupe avec l’histoire de ses ancêtres.

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De génération en génération

À la fois analytique et pragmatique, la psychanalyse transgénérationnelle considère que la construction des structures mentales de l’individu se constitue chez l’enfant avant trois ans par la duplication inconsciente des structures mentales de ses parents. La psyché individuelle est prise dans celle de ses ancêtres. La psyché de l’enfant se forme à travers les psychés de ses parents qui se forment eux-mêmes à travers les psychés de leurs parents - les grands-parents… Les pathologies de nos ancêtres - qu’on appelle « fantômes » dans le langage de la psychanalyse transgénérationnelle - peuvent se transmettre sur plusieurs générations. Nous sommes issus des pensées ou « impensées » de nos aïeux qui génèrent nos difficultés à vivre aujourd’hui.

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La transmission s'opère avant trois ans

La transmission se fait à partir d’une activité mentale inconsciente          (« l’activité mentale originaire » de Piera Aulagnier) dans la psyché de l’enfant avant ses trois ans et même pendant la gestation. Dans ce processus originaire, le bébé est à la fois lui-même et l’autre : par l’identification, il intègre psychiquement les autres. Dans la clinique transgénérationnelle et contrairement aux théories freudiennes, cette activité mentale inconsciente ne disparaît pas par le refoulement, mais continue d’agir toute la vie.

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Elle joue un rôle important dans la constitution des fantasmes sexuels et plus tard, dans la période de latence et à l’adolescence, dans la constitution des formes sociales, culturelles et collectives de l’esprit.

La traversée du stade œdipien​

Au cœur de cette clinique est la construction œdipienne -la construction sexuelle de l’enfant. Pour Didier Dumas, psychanalyste et fondateur de la psychanalyse transgénérationnelle, cette construction n’est pas individuelle mais transgénérationnelle.

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La transmission se fait au croisement des deux lignées parentales. À ce stade de développement, l’enfant intègre les notions de sexualité et de mort en dupliquant celles de ses parents. Ces deux notions sont liées.

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C’est en devenant sexué et reproducteur que l’individu lutte contre la mort. Ainsi, il s’inscrit dans la filiation humaine et assure lui-même la succession de l’espèce. La manière dont l’enfant assimile la sexualité de ses parents, donc son origine, c'est-à-dire comment il est venu au monde, est déterminante. Il est indispensable pour son bon développement qu’il perçoive la sexualité réciproque et partagée de ses parents.

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La parole des parents « éducateurs » participe à sa construction sexuelle. Il pourra à son tour devenir un adulte autonome, responsable et pourra construire sa vie sexuelle et affective équilibrée dans le désir de l’autre.

 

La place du père

Pour que l’enfant puisse constituer ce que Françoise Dolto appelle « le sentiment de soi », il doit devenir autonome et être séparé de sa mère. Le père est le séparateur entre la mère et l’enfant. C’est grâce à sa présence et à sa parole que l’enfant se tournera vers le monde extérieur.

 

« Il n'y a pas de mère sans père. » - Didier Dumas​

Pour Didier Dumas : « Le père n’est pas qu’un donneur de sperme, il est celui qui, avant même la conception biologique, conçoit mentalement avec sa femme leur enfant, dans le désir, dans les mots, dans les fantasmes. L’enfant est conçu dans la parole avant de l’être dans le corps. Si l’utérus est la matrice de l’existence corporelle, le nom-du-père est celle de l’existence mentale. » - Sans père et sans parole

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Les sensations, les images et les mots

La notion de « l’image inconsciente du corps » est créée par Françoise Dolto. Cette image du corps se construit dans la relation à l’autre - la mère - et de façon inconsciente dès la conception de l’enfant.

Ce corps n’est pas le corps physique mais un corps imaginaire et affectif où se mettent les représentations des désirs et des sensations. Ce n’est pas une image qui se voit mais une formation inconsciente, composée d’images partielles qui se succèdent dans le temps et se structurent dans la relation affective et langagière à l’autre. Les trois couches qui forment notre image inconsciente du corps sont : la peau de sensation, la peau d’image et la peau de langage.

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C’est le seul concept psychanalytique qui tient compte de la façon dont les enfants s’expriment avant qu’ils ne sachent parler.

L’image inconsciente du corps est propre à chaque individu et elle est liée à son histoire, comme pour le travail de psychanalyse : « Il s’agit de comprendre les processus qui se passent pour quelqu’un qui parle et qu’on écoute. » - Françoise Dolto.

 

La séance​ de psychanalyse ou de psychanalyse transgénérationnelle

Elle dure 45 à 50 min.

La fréquence est variable mais régulière : une fois par semaine ou tous les quinze jours.

Le temps d’une analyse ? De quelques séances à quelques mois ou des années. Tout dépendra de votre besoin et de votre objectif.

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